Vivre sans ambition l’éternel présent infini sans but.

Les gens ont accès à tellement d’informations qu’en fait ils ne savent plus rien. Et ils croient qu’il suffit de pianoter pour savoir. C’est pourquoi les élites professent à des idiots, que des politiciens se prennent pour des savants ou que des bons à rien se nomment poètes.

Mais le savoir ne peut être appris qu’auprès des maîtres véritables qui n’enseignent qu’à ceux qui naissent déjà avec le don et à qui il suffit d’un maître en art pour apprendre le langage et le mode d’emploi des outils.

Aucune technologie, que ce soit un livre ou une machine - ne transmet le savoir.

Loin de toutes les machines idiotes, dans la nature, se situe la formation des inventeurs.

Le savoir, dans le cœur des seuls savants poètes, a la force de l’intelligence.

Les élites n’ont que le pouvoir de détruire les savants en les exploitants à des fins matérialistes. C’est la faiblesse des empires basée sur la violence.

Mais le savoir, lui, va, infiniment, sur le chemin des poètes - et les poètes en jouissent dans la permanence.

Cette civilisation, juste aperçue, passera par la ruine, et je foule déjà son  sable avec mes pieds nus, le temps faisant les vagues – et la mer; la vie; et  la terre - renaissent malgré les prétendants au passé, sans avenir nouveau.

L’humanité est perdue sans mon cerveau.

Pierre Marcel Montmory maître trouveur