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Le blog de Pierre Montmory

Portefeuille d’identité numérique

Portefeuille d’identité numérique

Portefeuille d’identité numérique

Le crédit social numérique

La digitalisation de l’État

L’identification numérique

La société de contrainte.

     Le tri entre « bons » et « mauvais citoyens » (le nouvel ennemi).

  Un « portefeuille du citoyen vertueux » destiné à améliorer la mobilité dans la ville-machine, à informer en temps réel les usagers (et le pilotage central) des transports, des services publics, des commerces, des infrastructures de loisirs, à favoriser les comportements fluidifiant la gestion des stocks et des flux d’humains et de marchandises.

     Programme de filet électronique : la puissance informatique au service de choses nous contraint à devenir sensible à la réalité numérique et faire partie d’un réseau humain connecté à la Machine - pris dans ses filets électroniques et nous serons plus simples à contrôler, surveiller, contraindre : à piloter.

Terreur et possession

Police des populations

Industrie de la contrainte

A la recherche du nouvel ennemi

     Administration automatisée des comportements enregistre nos habitudes : usages en commun, consommation, tri des déchets, amendes à payer, etc.

     Le système attribue aux « bons comportements » des points qui donnent droit à des ristournes dans les transports ou les activités culturelles. Comme des récompenses à des rats de laboratoire.

     Une administration automatisée des comportements.

L’incarcération des hommes-machines dans le monde-machine :

Smart City.

     La contrainte électronique façonne les comportements individuels et collectifs selon les besoins de la Machine et l’état des ressources, par le pilotage des réseaux cybernétiques.

     Voire : le lien avec le passe vaccinal de 2021 et son QR code distinguant entre les bons et les mauvais citoyens. Son adoption sans émotion par la majorité de la population a préparé les cervelles à son extension. Dans un état d’urgence permanent, les outils testés durant la crise ont vocation à s’installer.

     Les technocrates déploient leur « Schéma directeur pour la construction d’un système de crédit social ».

     les machinois sont désormais notés en temps réel grâce à la traçabilité électronique de leurs actes : géolocalisation, reconnaissance faciale, big data. Les bons élèves gagnent des réductions.

Les non vertueux (mauvais payeurs, réfractaires au confinement ou au masque, cracheurs dans la rue, traverseurs au feu rouge, critiques du régime, etc), inscrits sur une liste noire, sont privés du droit au voyage, au crédit, à certains métiers, logements et loisirs.

     Leur photo s’affiche sur des écrans géants, les désignant coupables de la mise en place de nouvelles mesures de restriction. Cette même stratégie du bouc émissaire employée pour les réfractaires au passe vaccinal, accusés d’empêcher « le retour à la normale ».

À grand renfort de propagande,

Avec le smart citizen wallet :

Machinisation des citoyens

     Documents d’identité, carnet de vaccination, assurances, prestations sociales, et l’accès numérique à de nombreux services publics. Celle-ci s’ouvre au crédit social

     Comme le virus, la guerre accélère la gestion numérique de l’ordre public.

     L’appli (nommée Diia) s’enrichit d’une fonctionnalité E-enemy qui permet à chaque citoyen de renseigner l’armée. Pratique.

     Reconnaissance faciale par les transhumanistes pour l’identification des réfugiés, des morts, de soldats, collecte des photos sur tous les réseaux pour alimenter sa gigantesque base de données et ainsi « identifier tout le monde ».

     Les charognards n’ont pas raté l’occasion d’une bonne guerre pour étendre leurs filets numériques.

     Voilà pourquoi les phases aigües de la Crise permanente sont si utiles aux technocrates.

     Plus la menace sera grande, plus les sociétés seront prêtes à accepter des technologies intrusives, et des restrictions plus fortes à leurs libertés individuelles – et c’est logique.

     Dans les situations de crise les plus extrêmes, les outils numériques pourraient permettre d’exercer un contrôle effectif, exhaustif et en temps réel du respect des restrictions par la population, assorti le cas échéant de sanctions dissuasives, et fondé sur une exploitation des données personnelles encore plus dérogatoire.

     Reste encore à franchir le pas décisif, celui d’une identité numérique universelle et obligatoire.

     On y travaille. Un rêve d’ingénieur : 96 % des démarches administratives s’y effectuent en ligne : voter, porter plainte, consulter ses bulletins scolaires ou son dossier médical, déclarer une naissance ou un décès, etc) via un identifiant unique.

     La majorité de la population dispose de papiers d’identité numériques. Le système est vertueux puisque chacun peut savoir qui ou quelle administration a consulté quelles données sur son « espace personnel ».

La machine à gouverner

     La démocratie à l’âge de l’Empire compliquée et déshumanisée.

 

     L’État plateforme pilote centralisé de la smart city.

     La « dématérialisation » supprime les corps des citoyens et des agents publics, la citoyenneté s’évapore en usages, en fait en consommation de services. Et la confrontation directe – sans parler du rapport de forces – se dissout en procédures virtuelles.

     Déréalisation des rapports sociaux et humains que beaucoup constatent avec plus ou moins de dépit.

     Telle est la « Machine à gouverner »

Les technocrates agissent et prépare le portefeuille d’identité numérique

Comment feront ceux qui n’ont pas de smartphone ? Leur exclusion de toute vie sociale et citoyenne semble la solution rationnelle.

 

     Il revient aux vieux et aux nostalgiques de préserver la mémoire de ce qui faisait des vies libres et humaines. Pour aujourd’hui, disons-le ainsi : la prise en charge machinique, ce totalitarisme confortable, n’attaque pas seulement la liberté civile ou politique, ainsi que le dénoncent les quelques opposants à « la société de contrôle » ou à la « surveillance généralisée ». Elle détruit une autre liberté, intime, fondamentale : celle de se sentir responsable de soi-même et d’éprouver ainsi le sentiment d’exister.

 

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