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Le blog de Pierre Montmory

Tous les gouvernements font la guerre à notre paix. Pourtant, aucun peuple ne veut du mal à un autre.

Tous les gouvernements font la guerre à notre paix. Pourtant, aucun peuple ne veut du mal à un autre.
Tous les gouvernements font la guerre à notre paix. Pourtant, aucun peuple ne veut du mal à un autre.

LE FER OU BIEN LA PLUIE

(à tous les insurgés)

-Cri incessant derrière

La maison au toit rouge

Où s’éteignent les derniers chevaux

-Athènes ou bien Paris

Près du portail ou bien au clou

Sont les portes de la ville

-Toi, Prince,

Qui use tes semelles

Sur les trottoirs d’écume

Regarde

                La solitude

                                   Est le gant que tu portes

                                   Est ta terre promise

                 La solitude

                                   Brise un palais en faïence

                                   Où ta peau craque

                                   Et ton cœur bat

              Mon brave

-Toi, Prince,

Parce qu’il te reste les deniers de la vie

Parce que tu portes les habits d’étalages

-Toi, Prince,

La poussière des arrière-boutiques te maudit et te hue

Ton ombre est une poupée de cire

« Ils allèrent en galère

   C’était tous des pères

   Ils n’avaient pas vraiment

   Ils n’avaient pas d’enfants »

-Puis

Le fer ou bien la pluie

Te colle contre le mur

Arrache les roseaux

Et cingle ta chemise

 

Non! Le fer trempe dans la pluie

Les cris se confondent

Le voile de la ville est une torche

Où brûle la voix de millions

De nos frères

Où brûle la voix de millions

De chemises rouges du sang

De nos frères

 

-Frères!

Vos bras tiennent les dépouilles du mensonge

Et les ficelles du vieux monde craquent sous sa vieille peau

Le singe boite et se mutile la tête

Encore une pirouette il pousse son dernier pêt

          « Ils marchèrent

             Tra la la la lère

             Ils marchèrent

             Tra la la la

              Ils marchèrent

              Sur la frontière

              Ils marchèrent

              Tra la la la »

             « C’était en Septembre

                On était tous membres

                Et pour sur on était cinquante

                Et pour sûr on était cinquante

                Quand s’éteint la Grandiloquente »

 

             « Madame la tour de Pise

                Veuillez faire votre valise

                Car nous on est pressés

                De voir notre table dressée

 

Adalbert Gaufiloys

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