Rédigé par pierremontmory et publié depuis
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LA RELÈVE COLLABORATRICE
Les idées aux logis des petits bourgeois oisifs reproduisent les tares du fascisme dans leurs salons confortables, la bedaine pleine et les armes des ancêtres sous la main comme joujoux innocents et qui garantissent l'organisation de désordres utiles à la répression contre les poètes vivants et les aventuriers de la révolution permanente que sont les humains libres et amoureux, lumières de l'intelligence et acteurs dignes d'exemples pour la jeunesse du monde. Ces petits voyous révoltés contre l'autorité contestée mais admirée de leurs géniteurs ne sont que les fleurs empoisonnées par le mépris de l'autre et qui donneront les fruits pourris de la misère avec son corolaire de violence.
La société du spectacle met en scène la guerre urbaine contre toute velléité de prise de parole solitaire inutile pour l’individu sacralisé par la liberté de choix et contre ceux qui ont choisi la liberté par amour mais dont le comportement ne reproduit aucune idée à vendre.
L’évolution des concepts gauchistes permet aux voleurs de vie – exploiteurs et dominateurs impuissants d’aimer – d’adapter leurs discours et leurs propagandes pour faire de chaque citoyen un client en lui servant ce qu’il aime voir et entendre à savoir sa propre rédemption dans l’usage de la consommation.
La « New Babylon » recrute des délateurs parce que, pour amasser des profits, elle doit ignorer ce qui n’existe pas et qui ne doit pas être : le citoyen libre et heureux sans magasin; les amoureux de vivre sans crédit; les sans compte bancaire. Les délateurs servent à emmurer ceux qui ne sont ni d’un côté ni de l’autre des murs des commerces.
Bref, les paroles de l’élite dite intellectuelle de gauche situationniste sont le bégaiement de bons à rien prêts à tout pour se singulariser mais qui, une fois qu’ils ont allumé les mèches de leurs bombes, se réfugient chez leurs parents et laissent le pauvre monde subir un carnage et les Hommes libres se faire arrêter par la police populaire administrée par leurs parents qui cachent les fruits de leurs entrailles, quand ils écrivent les livres d’histoire pour créer des héros et des victimes afin de sanctuariser le crime.
Les révolutionnaires ont toujours un révolver, ce qui prouve la faiblesse de leur politique.