28 Avril 2019
NOTRE DAME DES PLEURS
Une belle ruine où croassent les corbeaux
Elle a bonne mine avec ses oripeaux
Esméralda danse dans la lumière d’eau
Dans la niche de pierres du vieux Quasimodo
Cosette et Gavroche la connaissent à fond
Toutes les misères y reposent leur front
Des hirondelles au printemps qui y refont
Toutes les faims plus vives avec leurs démons
Le ciel toujours pardessus les trous des pierres
Le vent porte parole à toute la Terr’
Du cœur volontaire monte une prière
Pour que de pain l’éternité jamais n’espèr’
Les petits fanfans des ruisseaux du grand Paris
Jouent juste pour oublier leurs parents démunis
La prison de la mauvaise foi ennemie
Qui sacrilège ignore tout de la vie
Pierres sur pierres les travailleurs de la sueur
Construiront les bons pardons du riche seigneur
Des étrangers vanteront les belles heures
Où la lumière sans ombre brûle les rieurs
Poètes sans noms savants ignorés des rois
Vos vitraux laissent passer la science reine
Vos mélodies nourrissent terre sereine
Artisans de la maison des joies et des peines
Notre Dame des Pleurs perdue sur la Terre
Nous te donnons tous notre cœur pour te plaire
Fais ce que tu veux pour tes cieux et espère
Nous penserons de l’ombre à la lumière
Pierre Marcel Montmory trouveur
DE LA NUIT À LA LUMIÈRE
Pour l’oiseau harraga des airs
Soleil brûle les frontières
Les clôtures des cultures
Liberté de la nature
Où les hommes savent vivre
Toutes les femmes sont libres
Pour l’oiseau harraga des airs
Je brise les portes de fer
L’oiseau reviendra au printemps
Quand l’amour sera dans le vent
Il n’y aura plus qu’un pays
Dans l’Univers au paradis
Pour l’oiseau harraga des airs
Le mouvement nécessaire
Comme une âme en peine
Erre sur la terre pleine
Crie au ciel son droit au bonheur
Prisonnier des mauvais seigneurs
Pour l’oiseau harraga des airs
Je chante comme les trouvères
Qui enseignent la liberté
Qui pour tous exigent le droit
De la beauté et de la foi
Pour l’oiseau harraga des airs
De la nuit à la lumière
Pierre Marcel Montmory trouveur
TA LANGUE DANS LE PALAIS DE TA BOUCHE
Tu te dis de culture française
Tu dis être « francophone »
Reconnais-tu seulement la langue ?
Ou comprends-tu, aussi ?
Ta langue dans le palais de ta bouche.
Combien de nos grands poètes as-tu lus ?
Combien d’artistes as-tu étudiés ?
Combien de savants as-tu écouté ?
Quels chansonniers ?
Ta langue dans le palais de ta bouche.
Apprends-tu toujours ?
Inventes-tu des mots ?
Fabriques-tu des images ?
Joues-tu avec les mots ?
Ta langue dans le palais de ta bouche.
Avec qui parles-tu ?
Combien de mots peux-tu utiliser ?
Pour exprimer tes émotions ?
Pour dire ton vouloir ?
Ta langue dans le palais de ta bouche.
Pierre Marcel Montmory trouveur
HUMANITÉ DU VENT
L'homme vent ne s'agenouille point devant des reliques et encore moins au pied d'un autre humain. L'homme vent se tient debout devant le Soleil.
Rien ni personne ne s'interpose entre le grand mystère de la création et l'homme vent.
Car l'homme vent est l'interprète de ce que le poète savant lui apporte avec ses paroles.
Je suis l'homme vent sur mes chemins de traverses, ma muse liberté guide mon coeur et les émotions du voyage inspirent mes propres pensées et alors mes mains fabriquent mes œuvres avec l'art du génie.
Vivre est un métier que les maîtres compagnons transmettent aux dons que chacun peut offrir à l'Humanité.
L’homme est l’animal de race humaine libre de son passé car il reçoit le présent en cadeau et jouit par amour de la beauté, sans possession que sa propre vie et sans être un autre que lui-même.
Pierre Marcel Montmory trouveur
LA VIE CAPITALE
La Terre est notre pays
Tous les pays sont nos pays
Toutes nos villes tous nos villages
Sont nos capitales
Mon manteau de vagabond pays
Là où je suis dans ma marche
D’un pays à l’autre ami
Pays égale pays
Égalité des amis
Joie capitale
Pierre Marcel Montmory trouveur