30 Août 2019
C'est une honte, un désastre, au pays de Victor Hugo, le peuple a régressé au point de quémander le droit de vivre à ses nouveaux saigneurs, les politiciens poltrons négocient avec les domestiques des banquiers et leurs actionnaires une diminution de peine tandis que les syndicats collabos ne se préoccupent que du statut des travailleurs et de leur pouvoir d’achat.
Qui détruira la misère ? Qui parle de paix ? Toi, le travailleur qui construit les armes, les murs des prisons? Toi, le fonctionnaire aveugle de cette bureaucratie ? Toi, l'artiste de la finance ? Toi, le poète qui se tait ? Toi, le consommateur de loisirs ? Ou toi, l'artisan de la laideur ? Ou toi, l'indifférent au malheur des autres ? Il est le temps de reprendre ce qui nous appartient.
Il n'y a que le dieu argent que l'on écoute religieusement, le peuple perdu adore l'autorité, dans le bouillonnement du climat de violence.
La solidarité c'est le partage qui fait l'égalité et les amis qui font pays. On ne fait pas un pays avec des politiciens fonctionnaires soldats d'une armée de pauvres qui protègent les intérêts des salopards.
On fait la révolution permanente avec le peuple c'est à dire tout le monde et, peu importe la quantité de don que chaque citoyen peut offrir: la farine de chacun fait du pain.