21 Janvier 2020
- à copier et à partager -
C’est la nuit. C’est toujours la nuit que ça commence. Comme s’il ne pouvait jamais faire jour.
Xénos ouvre les yeux. Il s’est endormi en plein soleil. Il a marché depuis il ne sait combien de temps. Sa veste et ses pantalons de jean lui collent à la peau. Il frissonne. Le vent doux enveloppe encore son rêve…
Nadyajda Benamar : Ô Pierre Marcel, quel regard sans écran! Dans une étincelante gloire qui est le droit de vivre!
Bun Ngok Fong : Il faut un vrai poète, un maître des nuances et cadences, pour pouvoir nous émouvoir les consciences. Je défère à Pierre pour illustrer le calvaire dont endurent les pauvres et désespérés dans leur quête risquée afin de rapiécer ailleurs leurs vies décousues. Voilà, vous voyez, Pierre m’a inspiré d’écrire en imageries.