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Le blog de Pierre Montmory

RENAISSANCE

RENAISSANCE

RENAISSANCE

Il existe une nouvelle philosophie, une nouvelle Renaissance qui est inconnue des philosophes contemporains.

Les philosophes actuels sont pris dans la dualité de l'être et de l'avoir qui consiste à adopter un comportement entre le bien et le mal.

Mais le bien et le mal sont des notions archaïques produites par des intellects devenus paresseux à cause du désir auquel on accorde le pouvoir d’une pulsion électrique qui commande les décisions de l’individu.  Les notions de vertu et de vice - qui sont appelées  aussi impulsions – déresponsabilisent. (Je fais ceci ou cela à cause de ceci ou cela)

L’individu s’imagine être quelqu’un qui est agi par une force et cet individu imagine ce que produit cette force : un avoir. Donc, pour être et avoir, entre le bien et le mal, la vertu ou le vice, l’individu emprunte une identité et achète son rachat. Il est untel qui consomme ceci ou cela.

Ainsi, le civilisé parade sur les trottoirs du commerce où il échange avec ses semblables des civilités qui servent à chacun de justifications pour le personnage qu’il joue.  Et ces justifications  rendent l’effort de donner inutile et interdit toute curiosité. (Garde ton bien et ton silence consentant).

Parce que c’est de cela qu’il s’agit : l’individu consacre sa vie à chercher pour prendre en même temps qu’il s’interdit toute question. L’empire de son désir est plus fort que la dualité perverse de ses pensées qui l’entrave dans sa marche forcée vers le néant.

L’individu ne sort de l’existence qu’à la condition de ne pas se sentir vivre. Ce qu’il sent l’effraye et ce qu’il vit, il l’ignore. La peur fait tourner la ronde de ce philosophe de magasin. (Où l’on a choisi pour lui, client)

Vivre lui fait peur. Il tue la vie en consommant et puis il revendique son identité de fou  Au nom de la liberté de choix. Au nom du droit à l’auto-détermination. Au nom de la mort imminente de l’être, de la ruine possible de l’avoir, il invoque comme raison la concurrence. (Citoyen du Mondistan!)

La compétition est le purgatoire de la vertu comme vice, du vice comme vertu, du bien comme mal, du mal comme bien. La philosophie est une manière de marchander son destin. Quand l’animal humain se décidera à vivre, il sentira ce qu’il est toujours et aura ce qu’il a déjà.

Pierre Marcel Montmory - trouveur

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