22 Juillet 2019
Les poèmes naissent sur le sable
Pierres polies par les mains travailleuses
La mer en guenilles les méprise
Tant que l’eau ne lâchera pas prise
Elle nourrira ses enfants négligents
Poètes de pacotille, savants !
L’humain perd son temps depuis une éternité
À fabriquer des jouets déjà usés
Par d’autres qui y ont déjà pensé
Alors, émigre ! Pendant la marche !
Seul ton pas mesure le temps ici
Le vent qui souffle bat la mesure !
De toutes les façons tu es perdu
Continue ! L’éternité est sauve !
Tu feras de ton sang qu’un vaste encrier
Tu peux écrire, et crier ! Qui entendra ?
Personne n’est l’écho au fond de toi
La mer relève les vagues de ses jupes
Ta mère la mer, ton père le temps
Te voici tombé, te relevant, soit !
Qu’une pierre détachée du rocher
Les poèmes naissent sur le sable
Pierres polies par les mains travailleuses
La mer en guenilles les méprise