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Le blog de Pierre Montmory

VOULOIR

Espérer c'est vivre tout de suite, coûte que coûte, la paix dans le coeur, le pardon aux lèvres, la mémoire sans défaut.

Espérer c'est vivre tout de suite, coûte que coûte, la paix dans le coeur, le pardon aux lèvres, la mémoire sans défaut.

VOULOIR

+

Le temps, la science

L’éternité, la poésie

Il existe le temps mécanique des horloges

Et il y a l'éternité de l'infini.

Les outils de mesure inventés par les humains

Et la révolution permanente créée avec l’univers.

Les uns nous conditionnent, les autres nous libèrent.

La science n’a pas l’exactitude de la poésie.

Le savant marche tête haute dans la poésie.

Le poète va pieds nus dans le savoir.

+

Fins de mois et faims du monde

Il n’y a pas de fin à l’infini.

L’éternité désire.

Le temps se contente.

À satiété la mort lente.

Il n’y pas de début à la fin.

Tout est commencé.

Passe et jouit ou passe et souffre.

Le Soleil, toujours lui !

Et la Lune à la une !

+

Aller-retour d’où l’on vient

Mais ailleurs déjà

Tout bouge sans cesse

L’idée maîtresse

Change d’adresse

D’ici à là-bas

L’amant en chemin

Tourne la roue

Orgueilleux et fier

Du vent prospère !

+

Le temps, le savoir !

L’éternité, l’infini !

Y a pas l’espoir

Mais le malheur

La joie de vivre

La rage au cœur

Cessent les calculs

Passent les éternités

Sur la bascule

La vie pesée

+

Suivre le futur

Fuir le passé

Oublier le présent

Absent immobile

Pierre tombale

Dur insensible

Indifférent mépris

La vie du mort

Peur lâche

Assassin

+

Mais rien

Seulement la Terre

Seulement le Ciel

Être à demeure

Avoir du cœur

Faire sa chance

Anonyme créance

D’un humain

D’une humaine

De l’Humanité

+

Écris encore !

Et crie toujours !

Peu importe ton sort

Il restera ton amour

Si tu nous as comblés

Tu vivras toujours

Dans nos poitrines

Chantent les esseulés

Les orphelins du temps

Qui vivent l’éternité

+

Ne t’inquiète plus mon ami(e)

Nous sommes à tes côtés

Toi qui nous as choyés

Sans rien dire ou demander

Nous étions nous sommes

Avec toi sans penser

Juste à sentir ta présence

Le beau silence de l’amitié

Où tu as fait apparaître les poètes

Que nous sommes devenus

 

Pierre Marcel Montmory maître trouveur

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