LE POÈME RÉVOLTÉ
Le sujet c'est vous, c'est moi, c'est nous.
L'objet c’est l'amitié. L’amitié sans laquelle il n'y a pas d'égalité.
L'amitié entre nous, poètes et savants, sûrs d'un même nom, d’un nom qui exaspère les impuissants d'aimer.
Nous tous, nous tous qui résistons à des humains n’ayant pas dépassé le stade de la méchanceté; et qui se plaisent à faire du mal, à tout posséder; à ces faibles humains qui ont la seule force pour raison : nous ne leur fournissons pas les armes.
Et le verbe du poème c’est : aimer...
Les drapeaux sont les linceuls des peuples manipulés comme de la clientèle pour entretenir la concurrence capitaliste. Le capitalisme : cette religion au dieu du nom Argent, au nom du Profit et du Crime, et qui : amène la misère.
Mais, direz-vous, tout le monde est capitaliste!
Les animaux aussi sont capitalistes, qui accumulent des vivres pour le dur hiver! Oui, mais ceux-là qui font aujourd’hui pour demain, ne prennent pas plus qu’ils n’ont besoin pour leur propre subsistance.
Le mauvais capitaliste, lui, prend tout pour lui et est toujours prêt - et par tous les moyens, à acquérir toutes les richesses, par la force : il viole, il pille, il tue, il vole à la vie !
L’oiseau ne pique qu’une graine à la fois, ne dort que dans un seul nid à la fois.
L’humain mauvais ne pense pas, il compte !
Le mal accumule tandis que le bon donne !
Il a bien peu d’amis l’humain qui n’a rien à donner.
Le poème crie quand il veut parler et que dure la misère.
paroles Pierre Marcel Montmory trouveur